vacances 2018 : le Pays Basque espagnol (vol.1)
Nous avions tiré au sort cette année la destination des vacances. une petite main innocente avait donc décidé que nous irions au Pays Basque. Nous n'avons pas trouvé d'hébergement côté français, d'où l'étape à Toulouse, et nous avions déniché un agroturismo (gîte) à Oxtandio, dans les montagnes à une petite heure de la côte Basque, aux portes du parc naturel d'Urkiola.
Ceci dit, pour y aller, nous avons fait un tout petit petit détour via Espelette pour nous mettre dans l'ambiance. Et puis c'était un chouette clin d'oeil car en quittant nos hôte Toulousain Michel, il nous a conseillé d'aller saluer de sa part l'un de ses très très bons amis qui tenait un hôtel restaurant à Espelette, l'Euskadi le bien nommé.
Comme la façade et la carte sont plutôt avenantes, nous choisissons, tant qu'à faire, de nous y régaler. Un petit tour dans les rues du village, un brin de shopping, le temps qu'une table se libère et on fait craquer le menu local. Romain amusait la galerie avec ses sourires, Valérian, Marek et yann lorgnaient un peu sur la piscine de l'Hôtel, on essayait de s'initier au vocabulaire de base du basque et à nous la sangria maison, la délicieuse soupe Elzekaria, la piperade ou le tripotxa, l'axoa et pour enfoncer le clou ou me faire douter de ma capacité à me relever de ma chaise à la fin du repas, l'Etxekoa (gâteau basque et koka)
Et puis nous traversons la frontière et allons à la découverte de notre nouvelle maison pour quelques jours. Il y a un petit toboggan, une cage de foot, des hamacs, une table de ping pong et même un baby-foot, d'un autre âge. Les garçons sont ravis, bien entendu, même si finalement, nous n'avons presque pas profité de tout ça durant notre séjour, si ce n'est le temps de poser les sacs et de nous installer le premier soir.
Nous sommes samedi, il est près de 21h30 quand nous partons à pieds vers le centre du village pour trouver de quoi se mettre sous la dent. C'est à 10mn du gîte, il y a une grande rue centrale piétonne et près de 4 tavernes et un bar. Les gens sont dans la rue, discutent, grignotent, des tas d'enfants jouent sur la place, on n'a pas l'impression d'être dans un coin à touristes.
Ce soir-là, on s'installe dans la salle du bar de la place, sans savoir vraiment que ce sera là notre cantine de la semaine !
Dimanche matin, nous y retournons donc pour le petit déjeuner, et en moins de temps qu'il ne faut pour le demander en espagnol, les enfants prennent leur première leçon de pelote basque sur le fronton. La première d'une longue série !
Au programme du jour, du moins de l'après-midi : Zarautz, sur la côte, pour saluer l'océan et y jouer aux surfeurs. Matthieu loue une planche et une combinaison pour les garçons. J'imagine encore pouvoir me balader sur la plage pour faire quelques photos, mais Romain déborde d'enthousiasme devant tout ce sable à trifouiller et manger, je n'ai même pas le temps de lui enlever son body et de le mettre en maillot de bain que je sais déjà qu'il finira tout nu pour limiter les dégâts !
C'est la marée montante, parfait pour mes surfeurs en herbe qui arrivent à se mettre debout dès la première vague ou presque, tandis que je dois remonter nos affaires 3 fois pour éviter de les tremper. Romain n'est absolument pas pertubé et file à quatre pattes vers les vagues ou vers les petites piscines que les gens ont creusées dans le sable quelques heures avant.
Le temps du rinçage-dessablage-séchage-rhabillage sera épique sur le front de mer, je crois que j'ai encore trouvé du sable au fond de la couche de Romain le lendemain. Nous longeons un peu la côte jusqu'à Zumaia pour un petit goûter (à base de bocadillos et de tortilla) avant de rentrer.