Du bouchon, de la foire, des cris et des grimaces, du ping-pong et du chocolat, rien que ça !

Petit résumé des épisodes précédents...

Pas de photo mais pour ma mémoire, j'ai abandonné mari et enfants pour presque 24h à la mi-mars, pour rejoindre des copines dans un bouchon lyonnais, être saoûle au communard et au pot lyonnais, se rattraper en goûtant un peu de chaque lyonnaiserie posée sur la table (mention spéciale pour la tarte aux pralines et son pot de crème fraîche), avec Véro qui nous raconte son week-end de développement personnel, avec Hinda à quelques semaines d'avoir une petite fille, avec Amandine experte ès Lyon en vélo, à pieds, en car ou en bateau, et avec Camille amoureuse d'un népalais rencontré au Sud Soudan et qui file en Serbie avant de se poser en Charente. De belles tranches de rigolade, un chouette moment entre copines. J'ai squatté le canapé d'Amandine puisque le dimanche, elle m'invitait à aller faire un tour à la 100ème foire internationale de Lyon. 

Etrange expérience : je m'attendais à voir plus de monde (tant mieux) et plus de nouveautés incroyables, mais ma pseudo nouvelle approche de la consommation m'a peut-être gâché le plaisir... C'est moi ou tout se ressemble? On a quand même vérifié en goputant un peu de tout côté gastronomie, on s'est honteusement moqué des barbecues, bancs et autre faux-puits en béton imitiation bois et fleurs en plastiques, on s'est bien entendu fait avoir sur un stand de bien-être en ramenant une cochonnerie à la maison... 

Eurexpo c'est immense, on a eu un peu mal aux pieds (du moijs en ce qui me concerne), on a tourné un peu en rond pour trouver un stand qui n'en était pas un, j'ai tout de même croisé des copains de Pontcharra, et même si je ne ferai ni des pieds, ni des mains pour y aller tous les ans, je suis contente de savoir de quoi il en retourne !

Puis au menu du 24 mars :

6 copains (et Margaux), plus Yann et Marek. Même pas peur. Allez-y les enfants, mais ne déplacez pas les cloisons et ne vous faîtes pas mal ! Tous ensemble, par petits groupes, pour du foot au salon (misère), des barricades dans la chambre (misère), pour le seul après-midi de pluie de la semaine (misère, misère, misère), se retrouver pour le gâteau et les cadeaux, le concours de cri désormais traditionnel (note pour la prochaine fois : penser à prévenir les nouveaux voisins) et le concours de grimaces. On a bien rigolé, tout de même, sauf quand il a fallu ranger la chambre !

 

   

   

(non, Margaux ne crie pas)

   

   

(non, Margaux ne fait pas de grimaces)

 

J'ai aussi essayé de bricoler un peu, en confectionnant des serviettes de tables pour les cousins et en les remplissant de chocolats. La machine à coudre n'a pas tout à fait terminé en travers des fenêtres, il est peut-être possible qu'il manque en moyenne 2 chocolats par pochon, mais ils ont été remplacés par des nounours en gimauve et par des Smarties). 

Le 26 mars, il y a eu le tournoi de ping-pong, pardon, de tennis de table, de Yann. J'aurais dû y aller avec les 3 enfants tandis que Matthieu co-voiturait avec les Violaisiens pour aller à Salaise, mais les plans ont changé à mon avantage et j'ai passé la journée en tête-à-tête avec Yann. Il a fait son tournoi dans la catégorie des moins de 16 ans alors autant dire que les premiers matchs de poule ont été dignes du combat de David contre Goliath :

Mais les ados ont gentiment joué le jeu. Les choses se sont un tantinet compliquées quand Yann a joué contre Sacha, qui a un an de moins que lui: d'une part, à l'appel de leurs noms, il a fallut 10 minutes pour les retrouver car ils étaient partis jouer dehors et regarder le match de foot, et d'autre part quand on a sérieusement arbitré en donnant des points à l'adversaire en cas de double rebond, par exemple... Toujours est-il que j'ai dû me fâcher un peu contre Yann qui a gagné le match en 3 sets à 0 mais qui pleurait parce que c'était à lui de servir. Avec le recul, c'est peut-être l'après-midi enfermée dans un gymnase alors qu'il faisait beau et chaud dehors (les chocolats de Pâques s'en rappeleront), avec le rythme infernal du pik-pok de la balle qui rebondit sur la table, pardon des 16 balles qui rebondissent en même temps sur les 16 tables et qui vont parfois tellement vite qu'on arrive même pas à suivre un match MAIS les larmes de Yann m'ont fait dire qu'il était largement temps de déclarer forfait et de filer retrouver le reste de la famille au Matin Calme !

Et pour s'en remettre, donc : Pâques. Chouette de se retrouver tous ou presque à Salaise, posés à lire ou à tricoter, à bien manger une fois de plus, merci !

Et avril est déjà là !