Victor, Louis, Claude-Nicolas et nous !

Nous n'avons plus de parquet.

Nous n'avons plus de télé.

Nous n'avons plus de vacances.

Devrions-nous être malheureux? Que nenni, nous avons un week end, nous avons du temps, nous avons de chouettes enfants, nous avons envie de voir et de faire plein de choses, nous avons l'occasion, alors profitons-en et retournons en Franche-Comté, comme au début des vacances, mais plus au nord. 

Samedi en fin de matinée, départ pour Besançon, pour aller voir si sa citadelle classée à l'Unesco vaut celles de Briançon ou de Montdauphin, que nous avions visitées l'année passée. Nous y arrivons juste à temps pour déjeuner, dans les rues commerçantes. C'est une jolie promenade entre les bâtiments en pierre blanche et bleue, la ville semble agréable à vivre, pas trop encombrée malgré les travaux en cours, à moins que tous les Bisontins et toutes les Bisontines soient partis en vadrouille eux aussi? Besançon est la ville natale de Victor Hugo...

Nous attrapons à quelques minutes près le bateau qui fait le tour de la ville. Le tour complet? Oui, le tour, grâce au méandre du Doubs et au tunnel sous la citadelle. Les garçons sont contents de dire bonjour au capitaine, de s'installer sur le pont et de voir le bateau monter et descendre dans les écluses. Le passage du tunnel est incroyable, mais un mini son et lumière a fait un peu trembler nos braves loulous. Valérian a écarquillé un peu les yeux et a attendu de revenir à la lumière du jour pour finir tranquillement son goûter.

 

(premier passage d'écluse "à la main")

 

 

 (côté pile et côté face)

Nous avons refait un tour en ville avant de rejoindre la voiture, de rouler jusqu'à la citadelle et de profiter du panorama sur la ville avant de filer jusqu'à l'hôtel.

 

Direction La Châtelaine, juste à côté d'Arbois pour la nuit. Louis Pasteur a vécu à Arbois quelques temps.Un ravissant hôtel au calme, déniché dans le catalogue d'une Wonderbox que l'on nous avait offert pour la naissance de Valérian. J'avoue que j'imaginais alors en profiter à deux plutôt qu'à cinq, mais au final, c'était hyper chouette en tribu. Une grande chambre avec un coin à eux et un autre pour nous, une déco qui dépayse, un accueil parfaitement parfait, de la moquette partout, Valérian a adoré, un petit déj' de roi... et Bounty, le vieux bouledogue des propriétaires. La trouille de la vie des grands. Mais en dehors de ça, tout était super ! 

 

 

Nous avons à peine eu le temps de poser notre sac que nos estomacs nous rappelaient à l'ordre : il était grandement temps d'aller voir s'il y avait de bonnes choses à manger dans le secteur. Pour se mettre définitivement en appétit, nous sommes allés voir le point de vue sur la reculée puis nous sommes allés dîner à La Finette, auberge franc-comtoise. Un peu d'attente ce soir, la ville étant en ébullition pour la fête du Biou: Matthieu et les grands sont allés voir la balade aux flambeaux des pompiers. Enfin, voici notre table tonneau. Un vin de paille en guise d'apéritif et une fondue au comté pour Marek et moi. Miam. Yann a dignement honoré son Jésu. Braves garçons !

 

Une bonne nuit de digestion plus tard, départ pour Arc-et-Senans et la Saline Royale. J'en avais tant vu d'images en cours d'histoire de l'architecture et enfin, m'y voici! C'est incroyable et le fait qu'il n'y ait presque que nous à ce moment-là ne gâche rien... Un ensemble architectural de la fin du XVIIIème, en demi-cercle pour être aussi harmonieux que la course du soleil, conçu par Claude-Nicolas Ledoux; une tonnellerie, des bernes et les berniers, une forgerie, la maison du directeur, celles de gardes, des commis, de la gabelle, tout est pensé pour l'exploitation de l'or blanc. Aujourd'hui, ce sont entre autres des lieux d'exposition, de séminaire de travail et des jardins repensés chaque année par des architectes et des paysagistes. 

 

 

 

 

 

  

On poursuit la balade en Franche-Comté et le GPS nous fait repasser par Arbois : très bien, allons voir le Biou que nous avons loupé de peu le matin. Il s'agit d'une grappe de raisin géante, constituée des plus belles grappes des vignerons. A l'heure des vendanges, le Biou est une offrande, il est conduit en procession jusqu'à l'église, béni et hissé près de l'autel ou il demeure quelques semaines. 

 

 

C'est pas le tout, on a encore des choses à voir, à faire, à admirer... En route pour Baume-les-Messieurs, ses cascades, ses marmites de géants, sa grotte que les enfants n'ont pas visiter et son cirque.

 

 

Enfin, un dernier détour du côté de Pontarlier et du château de Joux, qui a eu l'audace de fermer ses portes quasiment sous notre nez et les clochers comtois ont sonné l'heure de rentrer à Pontcharra.