Nous étions vingt ou trente...
... brigands dans une bande,
Tous habillés de blanc, à la mode des, vous m'entendez,
Tous habillés de blanc à la mode des marchands
Pour la suite de la complainte, c'est par là !
Samedi, nous sommes partis sur les pas de Mandrin, à la Balme-les-Grottes, pour jeter un oeil aux Grottes de la Balme, où le contrebandier se serait caché pour échapper à la Marée Chaussée. Mais nous avons d'abord croisé quelques Bat-zouaves...
L'entrée de la grotte est incroyable, tout autant que l'intérieur. Mais il est vraiment très difficile d'y faire des photos. Je crois qu'il faudra y retourner avec le gros appareil pour essayer !
Stalagmites et stalactites n'ont presque plus de secret pour les grands. Les structures naturelles sont superbes et la hauteur de la voute principale, à plus de 40 m est impressionnante. Gours, bassins, lac souterrain, cheminées, marmites de géant... Nous n'avons pas vu les chauves-souris : il faut dire que le silence et le calme sont requis pour avoir une chance d'en voir passer une...
A l'intérieur, il fait entre 10° et 15°. Nous avions emporté les vestes en rab' mais pour rien : le parcours est un dédade l'escaliers, de chemins, de labyrinthes et de passerelles et c'est assez "sportif" pour ne pas avoir froid. Valérian a été au taquet avec moults "ho-hisse" et il a fallu le tenir pour l'empêcher de courir ! Les labyrinthes étaient parfaitement à son échelle, c'était assez drôle de le voir évoluer dedans. Un vrai spéléologue en devenir? Marek semblait être intimidé par les labyrinthes, ne voulant pas se perdre, et Yann a charmé la guide, à l'entrée, avec ses remerciements pour ce lieu extraordinaire !
J'avais déjà été aux Grottes de la Balme en sortie scolaire, quand je devais avoir l'âge de Marek. Je me souvenais vaguement de Mme Auger, une institutrice qui avait parfois un peu de peine à nous suivre dans les couloirs resserrés (une question de tour de taille et/ou de hanches, je crois); et j'avais acheté une carte postale avec François Ier que j'ai longtemps gardée. J'ai donc cherché longtemps où était caché le roi... et puis :
Ce dont je ne me souvenais pas, c'était que Théodore Lavigne, peintre lyonnais, avait trop profité des services de l'auberge du coin et qu'il n'avait plus assez d'argent pour payer sa note. Il a donc offert cette peinture, réalisée en quelques heures à la bougie.
Valérian et moi avons fait deux fois le tour de ce côté de la grotte et fait coucou au reste de la famille, de tout en haut.
Du trésor de Mandrin il ne restait que quelques pièces et Marek et Yann les gardent précieusement.
Et comme cet après-midi de fin octobre était doux, nous avons pu manger une glace en terrasse juste à côté (au Mandrin, bien entendu).
Et comme le coin est joli, il nous a donné des idées pour revenir : Crémieu, Pérouges, site de Larina... à bientôt !