weekend en amoureux pour nos noces de muguet

13 ans de mariage, ça porte bonheur !

Pour l'occasion, un cadeau clin d'oeil, un porte clé réalisé avec le muguet de notre jardin, pour Matthieu/

L'année dernière, avec Romain tout petit encore un peu riquiqui, nous n'avions pas vraiment célébré nos noces de Soie en bonne et due forme alors petite session de rattrapage toujours un peu clin d'oeil avec un weekend en amoureux sur Lyon, ville des canuts.

Au programme tout d'abord : un cours de cuisine (capitale de la gastronomie oblige), pour apprendre des techniques de chef. Je ne suis pas sûre que l'on refasse les recettes, ni de dresser des assiettes comme une pro, mais c'était amusant de concocter une tarte tatin au chèvre, aux oignons caramélisés et au miel, un suprème de volaille contisé au beurre de basilic et son wok de légumes au curry, ou encore la crème brûlée aux spéculoos! Après la cuisine, la dégustation sur place !

 

 

Direction ensuite St Priest pour une session de simulation de chute libre chez Ifly. On arrive, on regarde les autres groupes rentrer dans la soufflerie, on se demande pourquoi ils ne sourient pas tant que ça, on les regarde s'envoler avec leur instructeur puis notre tour arrive : une vidéo de brieffing, une explication supplémentaire de notre instructeur, la combinaison, le casque, les lunettes, la révision de la position parfaite et on rentre dans le sas. Nous sommes 10, on se met en rang d'oignons sur le banc, chacune de nos deux sessions durera environ 1 minute. C'est simple : on regarde vers le haut, on écarte les bras un peu devant soi, on laisse les jambes un peu fléchies, pas de mouvement brusque et on se laisse porter par la soufflerie. Heureusement que l'instructeur est là pour nous guider, nous éviter de nous éclater sur les vitres ! Incroyable sensation de voler, de réaliser ce que le moindre mouvement entraîne : refermer un peu ses doigts et hop, on s'envole... Pour le 2ème tour on nous propose une petite option irrefusable : s'envoler plus haut et tournoyer avec l'instructeur, c'est dingue ! et on comprend que sourire béatement n'est pas une bonne idée avec un ventilateur géant par-dessous, sauf si on a la bouche sèche ;-)

  

(en vrai, ce n'est pas nous sur les photos dans la soufflerie, on doit laisser toutes ses affaires dans le vestiaire)

Puis nous avons regagné un hôtel du côté de la cité internationale, vue sur le Rhône, à deux pas de La Table en Braille, le resto pour dîner dans le noir, un cadeau de Noël de Corinne, Christophe et Fabien.

Nous l'avions déjà fait il y a 3 ans, c'est une chouette expérience. Cette fois-ci, le menu était plus élaboré que la fois dernière, un peu moins copieux, tout aussi surprenant. Nos voisins de table ont été redoutables et ont bien reconnu, mais j'étais passé à côté du sorbet à la betterave, Matthieu a pensé que c'était du melon; en goûtant, au pif, la mousse de saumon et le croustillant de pois chiches, j'ai cru manger du poisson pané ! Le tartare de daurade sur chips de céleri? ah bon? Pour le plat principal, je n'ai pas reconnu le thon, imaginant peut-être du veau, sans trop m'avancer. Et j'ai donc mangé mon premier ris de veau sans le savoir ! Pour le dessert, la meringue était facile mais l'émulsion aux trois tomates, rien du tout ! j'ai reconnu la rhubarbe et l'ananas, j'ai sauvé les meubles! Chacun sa technique: piquer au hasard dans l'assiette jusqu'à ce que la pêche soit bonne, manger avec les doigts, saucer avec le pain pour vérifier qu'il ne reste plus rien, espérer que le contenu de son assiette ne soit pas sur la table... Le serveur, mal-voyant, nous a apporté les verres de vin déjà remplis (sur pied, mais en plastique, je pense qu'ils ont eu trop de casse les fois précédentes), c'était presque de la triche !

Dimanche matin, nous avons fait le tour du parc de la Tête d'Or, tranquilles, entre satanées trottinettes électriques et d'innombrables runners. Un salut aux étonnants élaphodes (juste pour peut-être avoir un bon score au scrabble ou crâner en société avec un nouveau mot savant, si on n'a pas réussi à placer "contiser", comme un peu plus haut), une balade dans les Grandes Serres que je n'avais jamais visitées, une chouette expo-BD sur l'incroyable vie de Monsieur Pierre Poivre qui portait bien son nom en développant un commerce d'épices au XVIIIème siècle.

 

 

Nous avons enfin retrouvé nos 4 zouaves et tout le reste de la famille à Violay, où tout le monde s'était réuni pour la première communion d'Alexandre et de Nicolas. Chouette weekend !